Merci Daddy-Su. ^^
~~~~~~
Aujourd'hui, je présente le premier travail que j'ai fait au cours de cette année.
-Le thème était la monumentalité.
-Nous avions pour oeuvre limitative: La bicyclette ensevelie du Parc de la Villette.
-Parmi les notions, il y avait le pop art.
-Et un délais de deux semaines. (Une marge de 6h pour le faire, si on travaillait uniquement pendant les séances).
J'ai donc pris cette notion car le PopArt est un mouvement qui permet de grandes libertés.
Et la décision de faire du monumentalisme à partir du minimalisme, s'est vite présentée.
Je ne voulais pas faire de sculpture, ni de montage sur ordinateur, ni de dessin trompe l'oeil, ni de collage et encore moins une installation.
Je voulais travailler à partir de la photographie.
J'ai donc décidé de prendre pour référentiel premier: Gilbert Garcin. (C'est un artiste qui l'est devenu sur le tard, une fois à la retraite.
Voici quelques de ses oeuvres:
=> Lorsque le vent viendra:
http://www.rencontres-arles.com/Doc/ARL/Media/CMS2/7/5/f/0/ARLMSC5343.jpg
=>Le moulin de l'oubli:
http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/culture/actualite/les-incroyables-photosophies-de-gilbert-garcin-2013-08-25-1002247/35194023-1-fre-FR/Les-incroyables-photosophies-de-Gilbert-Garcin1_article_popin.jpg ).
Je trouvais intéressant de tromper le spectateur en travaillant sur du minuscule qui n'en a pas l'air. En outre, donner l'effet contraire.
La raison première pour laquelle j'ai choisi Gilbert Garcin, est qu'il ne travaille qu'à partir de la photographie et du miniature: mes deux envies de départ. Et qu'il y a toujours une réflexion poétique et philosophique, en amont.
Mais je voulais me mettre en opposition totale à Garcin.
=>Rester fidèle à la technique utilisée mais être complètement antithétique aux éléments présents dans ses photographies.
Quand j'ai commencé le projet, pour moi, c'était très clair: Si Gilbert Garcin offre un regard sur le passé, une rétrospective... Sur les duretés de la vie, les expériences vécues, ce que l'on en apprend et ses beautés que l'on remarque bien trop tard. Alors, je devais aller dans le sens inverse: travailler sur "l'anti-chambre de la vie".
Il est un sage qui fait de l'art et non pas, un artiste qui fait dans la sagesse. Il montre la vie avec ses bons et mauvais côtés. Les clichés ont un but bien précis: montrer en image ce qu'est vraiment la vie et le vécu !?
Il fallait donc faire une sorte de "avant G.Garcin" : L'enfance.
Il m'a tout de suite paru logique de prendre la Alice de Lewis Carroll, pour traiter un tel sujet, qui mêle âge tendre et hyperbolisme. Pour que cela prenne tout son sens.
Puis c'était parfait car ça donnait une première fracture avec ses éléments à lui:
Alice=Dessin//Garcin=Photographie.
Petite fille/Vieil homme.
La seconde chose que je souhaitais, c'était donner un aspect intrusif, furtif, non millimétré lors de la prise de photo, afin d'accentuer l'atmosphère que je voulais instaurer. Soit, une seconde fractur.
=> Jouer sur le point de vue avant tout.
Et ce n'est allé qu'en gradation:
=> Noir et blanc/ Sépia (clin d'oeil au pop art).
=>Réflexion sur la vie passée/ Réflexion sur l'avant vie.
=>Éléments naturels utilisés/ Objets miniaturisés peuplant les maisons de poupées.
Puis il est venu la réalisation de la maquette, à partir d'un carton pour faire le support; de papiers, d'éléments en bois peint et de petits meubles de poupées.
Ensuite, s'est imposée la problématique:
L'enfance: La naissance de tous nos pêchers ?
Et le titre:
Les six facettes de l'enfant.
(Les sept péchés capitaux revisités à l'échelle de l'ingénu, la luxure exclue).
Voici donc le projet.
Tout d'abord, une vision d'ensemble:
La production finale:
-La vanité:
-La naïveté, l'hébétude:
-L'insouciance:
-La paresse:
-La curiosité:
-La gourmandise:
Ce travail est avant tout un hommage à Gilbert Garcin que j'aime énormément. Mais surtout, c'était un moyen d'expérimenter: Faire de la photographie. Ce que je n'avais jamais fait avant.Bonne journée à tous~