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 Le festival d'été de Gêkko (ft. Akamatsu Seito)

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Uesugi Miyu
Uesugi Miyu
| Dame |



Jisei no Ôyashima
Eveils: Shikai
Surnom:
Clan: Uesugi


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MessageSujet: Le festival d'été de Gêkko (ft. Akamatsu Seito)   Le festival d'été de Gêkko (ft. Akamatsu Seito) EmptyVen 28 Juil - 22:39

Les nuances embrasées du crépuscule s'amenuisaient de seconde en seconde, Miyu pouvait déjà entendre la mélopée non-lointaine des tambours qui amorçaient le festival d'été de Gekkô. Il débuterait à la tombée de la nuit.

Le cortège seigneuriale avançait dans la cité, escorté par les meilleurs guerriers du clan Uesugi.
La ville se décolorait dans l'agonie de la lumière du jour et l'arrivée de cette nuit de fête faisait grandir l'animation ambiante.

La rumeur ne cessait de s'accroître sur le chemin à travers la cité, jusqu'à devenir une cacophonie que Miyu trouva réconfortante. Elle aimait ces célébrations, elles étaient toujours pleines de vies.
Une brise légère s'éveilla avec la nuit, un tourbillon d'arômes vacilla autour du cortège lorsque celui-ci pris place sur le bord de la rivière. Miyu sourit. Même si elle ne pouvait se mêler à la foule et devait garder un certain retrait à cause de son rang, elle voulait s'abandonner à la joie et la beauté du festival. Le ruissellement de l'eau, la fragrance des fleurs nocturnes, les murmures des autres spectateurs, le parfum des nuits d'été, les lanternes suspendues aux arbres et le crépitement des flammes qui les animaient, la lumière tamisée qu'elles engendraient, tout ça, elle le ressentait. Les chants s'élevèrent lorsque la lune apparue. Elle avait la forme d'un sourire, comme si elle était fière de montrer la domination de son éclat sur celui de toutes les étoiles qui l'accompagnaient.
Cette idée cynique aurait pu ternir l'humeur festive de la Dame si la parade flottante avait tardé, mais ce ne fut pas le cas. Portées par le faible courant, des dizaines d'embarcations se succédaient sur l'eau, toutes illuminées de lanternes de papier et décorées de fleurs sauvages. Sur certaines il y avait des chanteurs, sur d'autres des musiciens. Leurs mélodies en parfait accord se suivaient et se répondaient de manière constante tout du long de la parade, comme des files que l'on tisse pour former une toile. Enfin, sur la plus imposante des embarcations, des danseurs exécutaient une chorégraphie au rythme de l'orchestre flottant du défilé.

Aussi émerveillée que les années précédentes, Miyu observait ce spectacle avec ravissement. Elle continua d'admirer la parade alors que celle-ci s'éloignait, les mélodies se faisant lointaines, jusqu'à devenir une rumeur paisible. C'est alors que dans la foule, chacun alluma sa propre lanterne de papier pour aller la poser sur l'eau et la laisser suivre la parade. Dans l'obscurité, les lanternes s'allumèrent une à une, éclairant l'orée de la rivière comme les étoiles étaient venues éclairer le ciel. Le rituel voulait que chacun dépose sa lanterne sur la surface en formulant un souhait puis à la suite de la parade, elles flotteraient jusqu'au temple de Tsuki-Yomi pour qu'il entende les vœux qu'elles recelaient. Ensuite, d'autres festivités pour honorer la divinité se succéderaient au cours de la nuit. Si Tsuki-Yomi aimait les célébrations, peut-être exaucerait-il les souhaits que la rivière lui avait mené.

Miyu avait, elle aussi, droit à sa propre lanterne, elle l'alluma et s'avança sur les bords de la rivière, dans l'espace dépeupler que l'escorte procurait au cortège des Uesugi.
Sans y avoir jamais vraiment pensé, Miyu se disait que la Dame d'un Clan se devait d'avoir certains souhaits. La prospérité et la santé de sa famille et de son clan par exemple. Miyu souhaitait sincèrement tout cela, pourtant, ce n'était jamais ce vœux-là qui se manifestait chaque année lorsqu'elle déposait sa lanterne sur l'eau.
D'un geste doux de la main elle poussa la lanterne de papier sur la surface en souhaitant de la force. Plus de force. Assez de force pour aller contre le destin.

Alors que le cortège reprenait sa route vers la grande place de la cité où devait se dérouler une œuvre théâtrale en l'honneur de Tsuki-Yomi, Miyu restait pensive. Comme la lune, elle avait sa propre face cachée, secrète et froide, inconnue et floue, même pour elle. Cette idée déplaisante lui glaça le sang alors qu'elle s'installait à la place qui lui avait été préparée pour assister à la représentation. Bien heureusement elle fut sortie de ses pensées par son père.

-Miyu, j'ai fait une rencontre inattendu ce soir, un invité va se joindre à nous pendant la pièce. Il prendra place auprès de toi si ça ne te dérange pas.

-Ça ne me dérange aucunement, père. De qui s'agit-il ?

Genji Uesugi fit un pas de côté pour le dévoiler en même temps qu'il l'annoncer.

-Seito Akamatsu.


Dernière édition par Uesugi Miyu le Dim 3 Sep - 13:51, édité 2 fois
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Akamatsu Seito
Akamatsu Seito
| Seigneur |



Jisei no Ôyashima
Eveils: Gokai
Surnom: Saigo no Yoake
Clan: Akamatsu


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MessageSujet: Re: Le festival d'été de Gêkko (ft. Akamatsu Seito)   Le festival d'été de Gêkko (ft. Akamatsu Seito) EmptyMer 16 Aoû - 3:20

Les deux hommes se saluèrent une dernière fois, avant que le seigneur d’Asahi ne se retrouve face à la Dame de Gekkô, sur le balcon centrale. Il était ici, parce qu’un autre lui avait ordonné ; il lui présenta ses hommages car le protocole l’exigeait et il finit par prendre place à ses cotés, parce que la responsabilité politique de sa fonction lui incombait. Avant même que les acteurs conventionnels ne rentrent en scène, les spectateurs en contre bas applaudirent le spectacle qui s’offrait à eux. Comédie ou tragédie, nul ne savait encore, mais cette remarquable mise scène était inédite. La scission d’un clan avait existé par le passé, mais l’union de deux d’entre eux, jamais. La date n’était pas encore connue, mais la promesse avait été depuis longtemps faite : La Lune et le Soleil seraient réunis par la Loi des Dieux, des Hommes et de la Chair.  Une Alliance Nouvelle et Éternelle, qui n’eut, semble-t-il, existé qu’aux Premiers Temps Mythologiques.

Le rideau se leva, accompagné par la mélodie d’une flute et d’une cithare. Le décors était grandiose. Des cerisiers, sans doute véritables, avaient été placés sur la scène, donnant l’illusion d’un jardin à l’intérieure même de l’édifice. Les musiciens et les acteurs entrèrent tours à tours, costumés de masques en émailles blancs et de grandes capes de soie fine, aux couleurs pourpres. Un rituel avait eu lieu, l’instant d’avant, dans les coulisses, car ce soir les mortels joueraient aux dieux. Ils implorèrent d’une certaine façon leur bénédiction et ils l’eurent obtenue, car deux d’entre eux s’avancèrent et entamèrent une danse parfaitement chorégraphiée. Le premier don des Uesugis était à l’œuvre, mais n’enlevait rien à leurs talents et aux prouesses qui se succédaient. Leur harmonie était telle qu’une sensation d’osmose en émanait, comme si un lien profond lié les deux personnages présents. Puis le martèlement des tambours intensifia leur rythme encore et encore, les poussant de plus en plus à défier les lois de la gravité. Dans un dernier salto périlleux, ils finirent leurs courses, propulsés l’un par l’autre, aux extrémités opposées. Un puissant chant s’éleva dans la salle. Les deux protagonistes, pointant face à l’autre un doigt menaçant, se jurèrent mutuellement de ne plus jamais se revoir. Amaterasu et Tsuki Yomi. Le cycle éternel.

Une heure auparavant Akamatsu Seito embarquait à bord d’un bateau luxuriant, accompagné d'une noble délégation, portant en leur mains de riches présents. Ils longèrent la rivière. Le ciel était parsemé d’une multitude d’étoiles éclatantes, et la terre de nombreuses vies en liesse. Le vaisseau devant eux était un véritable orchestre flottant.  Au loin, le théâtre de Gekkô, somptueux et magistral, réputé dans tout le continent pour être un véritable sanctuaire d'éclectisme artistique et culturel, était leur destination finale. Le regard du souverain, sensible aux arts de la scène, vagabonda sur l’architecture du bâtiment, avant de se perdre dans la foule attroupée sur les rives. Il s’arrêta brusquement sur une jeune femme au corps svelte qui dansait pieds nus avec une grâce sans pareil. Ses bras découverts présentaient un ensemble de runes tatouées, dont il ignorait tout. Dans ses mains, une étoffe noire prolongeait chacun de ses gestes. Il fut hypnotisé par la sensualité de cette peau claire et le mouvement du sombre tissu. Un court instant, leurs yeux violacés et verts émeraudes se rencontrèrent. Il fut saisi. Et alors que ses pensées voguaient plus rapidement encore, le voile noire s'échappa de sa détentrice et virevolta devant le jeune seigneur. Un voile obscure, qui lui masqua la vue un court instant…

Il se retrouva dans une salle plongée dans la pénombre, où seule une lucarne circulaire était présente, laissant pénétrer un pâle halo lumineux. Le silence absolu était maitre. Il fut cependant brisé par des pas. Ceux d’une jeune femme qui maintenant s’avançait. Il ne distingua pas ses traits dans un premier temps. Elle se rapprocha lentement et son visage fut éclairé par la faible luminosité. Il la reconnaissait à présent : Miyu Uesugi. Sa beauté ne semblait pas avoir changé, mais néanmoins entachée d’un rouge sombre, celui du sang. Seito se précipita pour lui venir en aide, lorsqu’il heurta une masse à terre. Un simple coup d’œil lui fit reconnaître le corps d’un homme, littéralement déchiqueté. Il reprit sa course effrénée pour rejoindre celle qu’il devrait protéger jusqu’à son dernier souffle, quand il comprit, soudainement, la terrible vérité : Le sang qu’elle arborait sur son visage et sur ses mains n’était pas le sien. Elle murmura des mots qu'il ne comprit pas. Il fit plus attention alors à ses pupilles dilatées où se reflétaient les ténèbres d’un mal plus profond encore. Il recula et trébucha sur un autre corps. Le regard levé, il vit à travers la seule issue, ce qu’il redoutait : La pleine lune. La Dame ensanglantée avançait murmurant toujours. Il voulut dégainer son katana, mais il ne l’avait pas. Terrifié, il voulut hurler son nom pour la ramener à la raison, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il était impuissant. Elle se pencha sur lui. Il écarquilla les yeux, horrifié. Il crut distinguer les mots « Sauve moi », avant qu’une gueule terrifiante aux crocs acérés ne fondent sur son visage paralysé d’effroi…


"Seigneur Akamatsu ?"


Uesugi Genji, général émérite du clan et père de Miyu Uesugi, lui tendit une lanterne allumée. La flamme prisonnière vacillait sous la brise légère, qui s'était levée. Il la prit machinalement entre ses mains, n’ayant pas encore complètement remis pied dans la réalité. Il se pencha au dessus des flots, d’où son reflet le contempler. Il se figea ainsi, un long moment.

"Que les légendes demeurent légendes"
, lâcha-t-il entre ses lèvres.

La lanterne vogua sur l’eau. Était-il plus prudent de confier ses souhaits aux Hommes malhonnêtes ou aux Dieux fallacieux ?  Il se força à sourire sur cette pensée impie, n’arrivant en rien à atténuer son mal être naissant.

Les artistes saluèrent et le spectacle pris fin. Alors même que les spectateurs s’étaient redressés pour applaudir de toutes leurs forces, les deux régents avaient disparu. Ils s’étaient isolés sur une des terrasses avoisinantes, donnant sur la cité encore en joie. Seito contempla la magnifique vue qui s’offrait à lui, les mains posées sur la balustrade en pierres taillées, profitant d’un instant de répit. Son éducation rigoureuse lui avait enseigné l’art du combat, les sciences, la culture et même les relations publiques, mais rien de tout cela ne l’avait préparé à la situation présente. Une certaine gêne juvénile était palpable. Il avait toujours apprécié la compagnie de Miyu, elle qui avait suivi les mêmes enseignements que lui et peut être éprouvée les mêmes contraintes aussi, mais il réalisa à cet instant qu’ils avaient toujours étés accompagnés ou entourés, d’une façon ou d’une autre. Ils ne connaissaient donc rien de leurs pensées profondes. C’était en vérité la première fois qu’ils se retrouvaient ainsi seuls, l’un face à l’autre.

" Je suis venu ici, pour vous annoncer que la date du mariage avait été décidée par notre Saint Empereur. Au printemps prochain, nos deux familles seront liées, avait-il finalement dévoilé, sans émotion visible. C’est un honneur pour mon clan et pour moi et… Il interrompit sa phrase obséquieuse. Cela vous convient-il ?" Une question en tout point rhétorique, car personne, pas même eux, ne pourrait changer cette décision, et pourtant le ton fut véritablement sincère. Cette fois, rien ne l’avait contraint à employer ces mots.

Il l’observa elle, ses mains, son visage et la lune au dessus. La nuit prochaine, cette dernière serait pleine...
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Jisei no Ôyashima
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MessageSujet: Re: Le festival d'été de Gêkko (ft. Akamatsu Seito)   Le festival d'été de Gêkko (ft. Akamatsu Seito) EmptySam 2 Sep - 21:44


Miyu inspira l'air agréablement frais des nuits d'été. Face à elle, la cité de Gekkô était devenue un univers de festivités et de lumières, où la musique se mêlait aux rires. Elle tourna son regard vers Seito Akamatsu. Lui regardait l'horizon.

Elle savait pourquoi il était là, mais elle n'y avait pas pensé souvent alors jamais elle n'aurait cru qu'elle serait attristée par cette visite. Elle appréciait Seito, elle s'estimait chanceuse d'être promise à cet homme qu'elle considérait comme honorable. Pour ce qu'elle en savait, elle aurait pu tomber sur bien pire fiancé. Avec lui, elle avait la possibilité de construire un avenir meilleur pour l'empire, elle y croyait, vraiment.

Pourtant, sur cette terrasse, seul avec lui, elle était triste. Elle avait l'impression de n'être plus une enfant depuis longtemps, toutefois, elle se sentit soudain comme l'enfant qu'elle avait été et elle se souvint qu'elle avait si souvent rêvé. Elle avait désiré de toutes ses forces d'enfant de pouvoir un jour aimer, tomber amoureuse, chérir une personne plus que tout, tout simplement, tout naturellement. Elle avait voulu que son cœur s'emballe pour un mot, pour un regard, elle avait voulu aimer quelqu'un jusqu'à rêver être avec lui, jusqu'à l'appeler même dans son sommeil, jusqu'à se languir encore et encore de chaque instant et surtout, elle avait rêvé qu'elle pourrait être, elle aussi, aimée en retour.

Cette tristesse la prit au dépourvu, elle ne la comprit pas. Elle savait depuis longtemps quel avenir elle avait choisi. Sa mélancolie s'amenuisa quand il le formula enfin à voix haute.

« Je suis venu ici, pour vous annoncer que la date du mariage avait été décidée par notre Saint Empereur. Au printemps prochain, nos deux familles seront liées, déclara-t-il, aussi hermétique de la lune.

Un automne, un hiver… Et quand les fleurs renaîtront, le temps serait finalement venu.
C’est un honneur pour mon clan et pour moi et…

Miyu inspira profondément, elle chassa toutes les émotions futiles qui avaient assaillit son cœur. Cet élan de tristesse l'avait adoucit, elle acceptait parfois mal cette part tellement puérile et naïve d'elle même, mais cela faisait aussi partie de son être.

Pourtant elle le savait : Les rêves fanés ne peuvent fleurir, ils n'étaient plus que du chagrin.

Cela vous convient-il ?» ajouta finalement Seito d’un ton qu’elle reconnu comme sincère.
Cela la surpris, tout d'abord venant du seigneur, mais aussi parce que cela n'avait pas réellement d'importance. Il l'observa comme s'il avait attendu une réponse à cette étrange question qui n'en avait pourtant nul besoin. Mais puisque l'interrogation était sincère, elle décida d'y répondre avec sincérité.

-Cela me convient.

Elle lui sourit. Tout autres avenir étaient fanés. Elle souhaitait qu'il comprenne vraiment que tout irait parfaitement bien comme ça pour elle. Désormais, elle s'emploierait à l'aimer de tout son cœur, puisqu'il serait son époux.

-Je n'avais pas vu mes rêves d'enfant flétrir… murmura-t-elle avec une douceur affranchit de chagrin. Le printemps laissera peut-être fleurir de nouveau rêve. Qu'en pensez-vous ? Cela vous convient-il également ?

Peut-être pourrait-elle profiter de ce moment, seule avec son fiancé, pour apprendre également ses sentiments vis-à-vis de leurs fiançailles.

-J'ignore combien de temps vous restez à Gekkô, mais peut-être pourrions-nous profiter de ce séjour pour discuter sincèrement de tout cela.
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